Ce matin, je suis parti avec Carole, une amie, histoire d’aller pêcher les sandres. Comme toujours, j’avais pris soin d’apporter les cannes silure dans le bateau. Une fois encore, j’ai bien fais car je ne savais pas que nous allions attraper un si gros poisson.
Après quatre heures de pêche à chercher les sandres avec l'aide du 1199 SI Humminbird, un beau capot nous pendait au bout du nez. Pas la moindre touche ou le moindre sandre à l’horizon… La couleur de l’eau est foncée et d’ailleurs, lorsque le Rhône est de cette couleur, la pêche n’est jamais très bonne. C’est d’ailleurs le moins qu’on puisse dire…
Pour éviter de rentrer capot, nous avons décidé de tenter notre chance au silure. Pour cela, nous avons opté pour une pêche au ver sur des plombs octopus Catspirit. L’occasion parfaite pour Carole de perfectionner sa technique de pêche dite « à la main ».
Après avoir repéré quelques poissons décollés du fond dans 10 m d’eau, nous nous sommes mis en place et avons commencé à dérivé. Après avoir eu quelques refus, je remarque sur l’écran qui décolle. Tout d’un coup, j’enregistre une superbe touche. Je ferre à la main et je recupère ma canne. C’est là que le combat a vraiment commencé. J’insiste pour que Carole prenne la canne mais rien à faire, elle préfère me laisser le sortir comme un grand. Après quelques minutes de combat palpitantes, c’est finalement un beau silure qui arrive au bateau. C’est aussi un formidable moment de partage. Carole est en effet toute aussi heureuse que moi. C’est aussi ça la pêche, de vrais moments de convivialité qui font que notre passion est juste magnifique.
Nous allons mesurer le poisson un peu plus loin et prendre quelques photos avant de le remettre dans son milieu naturel. Le mètre ne trompe pas, ce silure mesure 2,21 m. Une belle bête qui vient couronner une journée qui ne s’annonçait pas vraiment sous les meilleurs auspices. En tout cas, moi qui pensait sur l’écho que la taille du poisson était nettement plus petite, cela prouve bien qu’il ne faut pas s’y fier. Cela peut réserver de bien belles surprises. En effet, suivant l’endroit où se trouve le silure par rapport à l’emplacement de la sonde, on ne le voit pas entièrement.
En tout cas, voici encore un superbe poisson sorti de l’eau grâce à l’électronique NAVICOM qui nous a rendu un fier service.
François Robin.
