Retour sur l'Euro Nitro Cup par Micka Weill

Retour sur l'Euro Nitro Cup par Micka Weill

05/10/2015

 

 

Il y a de cela quelques jours maintenant, nous étions en Espagne avec Sylvain pour participer à l’Euro Nitro Cup sur le lac de Cijara. Cette compétition est aujourd’hui la plus grande compétition dédiée au Black-Bass en Europe. C’est également la compétition la mieux dotée et dont l’organisation est particulièrement bien rodée. Un événement à vivre.

 

https://www.youtube.com/watch?v=CXBDHT5ikSg&ab_channel=SONERMARINE

 

Avec un petit groupe de Français, nous avions cette année décidé de partir quelques jours en avance afin de prendre quelques marques sur ce lac de 35 km de long, aux configurations très variées. Nous savons que quelques jours ne suffiront pas pour maitriser et comprendre un lac d’une telle immensité d’autant plusieurs participants guident sur le lac depuis plusieurs années.

 

 

Pouvoir pêcher dans un cadre aussi somptueux reste un réel plaisirs. Durant nos quelques jours de repérage nous avions trouvé deux techniques nous permettant de faire régulièrement des poissons. La première consistait à gratter les éboulis rocheux avec des techniques finesses, une technique permettant de rentrer un quota à coup sur, mais ne permettant pas trier les poissons. La seconde approche, plus risquée, consistait à pêcher au shad entre 5 et 15 m d’eau autour des bancs de poissons fourrages. Le plus dur étant d’attendre sur les zones que les gros poissons rentrent en activité.

 

 

Vue des Black-bass chassant dans les boules de poissons fourrages.

 

 

Side Imaging 999 SI

 

Une technique rapportant peu de touches mais généralement des poissons de qualité…

 

 

 

 

Nous avons ensuite pêché quelques jours sur les lacs voisins de Garcia Sola et Orellana, dans des conditions compliquées puisqu’un front froid s’est abattu sur l’Extremadura, contrariant grandement l’activité des poissons.

 

Puis le grand jour de la compétition est arrivé … 120 bass-boats, une organisation millimétrée, des compétiteurs venus de toute l’Europe, l’ambiance respire ici la pêche et un courant d’air américain plane au-dessus de la tête de chacun.

 

 

 

 

 

C’est également l’occasion d’échanger avec les nombreux français venus cette année, mais également avec quelques pointures du Bass-fishing espagnol qui sont pour certains 200 jours par an sur l’eau…

 

 

 

 

 

Grâce au GPS Sylvain file à plus de 100 km/h en direction de notre premier spot !

 

Pour cette première journée nous avons décidé dans un premier temps de tester quelques bonnes berges en powerfishing en alternant Chatterbait et leurres de surface. Une approche qui n’a rien donné durant les 3 premières heures de la compétition, puis nous sommes allés pêcher au shad autour des bancs de fourrages dans des profondeurs variant entre 5 et 15 m de fond. Une technique qui nous a permis de capturer 7 poissons dont 4 jolis de plus de 1,4 kg. Enfin à 1 h de la fin de cette première manche, Sylvain va prendre une lourde touche dans 12 m d’eau sur un shad, arrive alors rapidement au bateau un beau poisson de 54 cm pour 2,2 kg synonyme de turn-over pour le 5e plus petit poisson qu’il nous restait dans le vivier.  Nous rentrons content le soir à la pesée avec 3 poissons de 50 cm.

 

 

 

 

 Une pesée à 8.5 kg qui nous place provisoirement 8 ème sur 120.

 

 

Une jolie pêche que nous n’allons malheureusement pas confirmer le second jour.

En effet, nous allons directement commencer par cette pêche de pleine eau autour des bancs d’ablettes. Nous savons qu’ainsi en seulement 3 touches nous pouvons espérer faire quasiment 6 kg et alors être très très bien, voir mieux ... Nous avons donc tourné durant 7h sur nos zones de la veille en attendant que l’activité se déclenche, une activité qui ne viendra malheureusement jamais

A 1h de la fin nous n’y croyons plus, nous gratons 3 cailloux en drop-shot histoire de dire, mais de toute façon c’est perdu, fin du bal, rideau !

La pression de pêche de la veille (120 bateaux) et le gros coup de chaleur à complètement modifié l’activité des poissons. Le pari de ne viser que des beaux poissons est perdu en ce second jour. Il fallait prendre un risque mais il était peut-être trop gros… C’est aussi cela qui est plaisant dans la pêche du black bass : il y a une telle quantité de facteurs à prendre en compte sur un lac de ce gabarit.

 

        

 

 

 

 

  Ici l’organisation apporte un soin tout particulier aux black-bass.

 


 

 

 Une partie de la délégation française

 

Une pensée pour tous les français avec qui nous avons pu échanger et partager ce moment, ce fut un réel plaisir.

Merci à Soner et en particulier à José de faire de cet événement une référence en Europe.

 

Et pour finir un grand Merci à la société Navicom pour nous permettre de participer à ce genre d’évènements, dans les meilleures conditions et avec du matériel toujours au top !  

                                                                                                 

Mika Weill