Je vous raconte aujourd’hui ma première sortie pêche de la saison et comment la sonde Humminbird 1199 a complètement changé la donne !
Dans ma région, le mois de mars est habituellement celui pendant lequel la température de l’eau passe la barre des 10 °C. J’ai mis à profit février pour réaliser mes entretiens et poser une nouvelle sonde de tableau arrière pour mon Humminbird 1199. La précédente avait heurté un objet flottant entre deux eaux lors d’une crue de décembre.
Cette mise à l’eau sonne le départ d’une nouvelle saison !
La pose de la sonde sur le tableau arrière se doit d’être méticuleuse : la première dérive de l’année me confirme qu’elle est bien inclinée. La détection du montage est irréprochable
La quête des premiers silures peut alors commencer sereinement. Enfin, pas si sereinement que cela… Les postes des tenues habituelles en cette saison sont complètement vides. Une cassure net derrière une pile (Photo3), des arbres immergés (Photo4), des épaves de gros porteurs à la retraite (Photo5)… tous vides.
Il me faut donc repenser complètement mes plans, la stratégie de l’année précédente ne fera pas recette. Dérive après dérive, poste après poste, je passe l’ensemble de la rivière au sondeur, jusqu’à passer sur une tenue hivernale et… Bingo, les voici ! Ces échos sont caractéristiques, les silures sont encore regroupés en boules massives, tout comme au plein cœur de l’hiver.
(nb, le cliché de Rémi Masson est utilisé comme une illustration, et non comme la réalité. Cette photo illustre la signification de cette capture d’écran si spécifique d’une boule de silures).
Les silures enfin localisés, il ne me reste plus qu’à trouver comment les déclencher. Ce sera chose faite. Cette situation restera identique de mi‑mars à fin mars, jusqu’à une crue qui changea la donne. Sans l’aide du sondeur, j’aurais pu passer de longues heures à pêcher complètement à côté sans comprendre !
