Une journée exceptionnelle !

Une journée exceptionnelle !

09/02/2016

 

 

 

 Il y a 3 semaines, le samedi précédent le jour de notre venu à Clermont, avec mon ami Julien nous avions décidé de faire une sortie silure en Loire. Juste au pic de la montée des eaux du aux fortes de pluie de cette semaine là. Cette sortie restera dans nos mémoires. La preuve…

 

 

Pour Julien, c'était un peu son baptême. Il n'avait jamais taquiné à 100 % le moustachu et qui plus est, sur un niveau "élevé" de la Loire et de son fort courant.

RDV fixé pour 8H00 à la cale. Le froid est là, avec son 0 - +1 °C. Mon bateau est complètement blanc par la gelée. Il faisait -3°C la nuit. Nous remontons la Loire à bonne vitesse pour arriver sur le premier poste. Les gants, lunettes, et bonnets n'étaient pas la pour faire que bonne figure.

 

Nous avons balayé la zone pendant quasi 2 heures mais sans succès. J’ai décidé de descendre sur le poste suivant. Cela faisait 30 mn que nous pêchions au leurre souple Sea Shad 6 » et Shad GT de 15 cm quand, j’ai aperçu sur l'écran de mon Humminbird 998 SI « LA » cassure de banc de sable détectée par le 360° Imaging. J’ai lancé un peu derrière et j’ai ramené. Pas le temps de dire ouf que j’ai ressenti une lourdeur. J’ai ferré aussi sec, ma canne casting Sainte Croix Triumph a rapidement pliée.

La bobine du Curado 301J s'est emballée dans un majestueux silence que j'aime. Le silure venait de prendre le courant.

Il m'avait déjà pris 50 bon mètres en quelques secondes et j’ai ressenti que je ne pourrai l'arrêter. J’ai lors demandé à Julien de démarrer le moteur thermique pour pouvoir le suivre. J’ai alors décidé de passer la canne à Julien. Le poisson était très lourd. On voyait bien qu’il s’agissait d’un gros moustachu. Il a essayé de la monter mais rien à faire.

Au bout d'un quart d'heure les premières bulles sont venues crever la surface. Il a fallu encore attendre 20 bonnes minutes pour le voir enfin arriver en surface. Nous avions dérivé sur 1 kilomètre. Après l’avoir remonté à bord, nous l’avons mesuré. Ce silure mesurait 2,08 m.

 

 

 

 

Après ces vives émotions, nous avons cassé une petite croute ensemble. J’ai décidé ensuite d’emmener Julien sur un autre poste où parfois il m’est arrivé d’attraper de gros sandres. Nous avons commencé par peigner la bordure mais sans succès. Nous avons ensuite décidé de nous diriger un peu plus bas pour prospecter la jonction du courant. J’ai ressenti comme un blocage. Je ferre, au cas où, et pas le moindre mouvement. Je décide de ferrer une nouvelle fois et cette fois-ci, ma ligne s’est mise à bouger. La profondeur du poste était de 2,30 m. Le poisson nage tranquillement à croire qu’il ne s’est rendu compte de rien. Il n'a pas de vitesse, ne me déroule pas le fil comme d'habitude. Le poisson passe sous le bateau et nous tracte même doucement. Jamais je n'avais ressenti une telle chose au silure en Loire. Pas même lors de notre prise record avec Fabien et de son pote Christophe venus spécialement de Normandie et qui ont attrapé un silure de 2,45 m dont le poids était estimé à 100 kg.

J'en profite pour passer la canne à Julien. Prends en soin lui dis je, car au bout, il y a vraiment un truc bizarre. Et évidemment c'est à ce moment là que Monsieur décide de partir tranquillou dans la veine d'eau hyper puissante de la Loire. Nous sommes à moins de 15 mètres de la berge avec des arbres et souches partout.

 

Vingt minutes plus tard, toujours pareil. Nous sommes au même point à savoir que nous n’avons pas encore vu le poisson. Les minutes passèrent et toujours pas de silure en vue. Là je me suis posé bien des questions. Puis finalement, nous avons commencé par apercevoir une masse noire remonter. Nous avons aperçu une masse noire remonter et elle faisait la moitié de la coque de 4,5 m. L’hameçon piqué à l’extérieur de la gueule… Ca sentait le combat rock’n roll. Après bien des émotions pour essayer de l’attraper, j’ai remis le bateau en place. Le colosse longeait ma coque et ouvrait la bouche dans un ultime effort. Mes bras commençaient à se tétaniser. Julien a décidé d’encorder le poisson. Cela faisait 45 minutes que nous essayions de venir à bout de ce colosse.: 2,33 m pour un poids estimé entre 80 et 90 kg. La journée était incroyable car nous avions réussi à attraper deux poissons de plus de 2 m en Loire. Des journées comme celle-ci, cela ne s’oublie pas. Nous avons vraiment vécu un moment magique !!!

 

 

 

Un grand merci à Julien pour cette grande journée que nous n’oublierons pas !!