Une invitation, ça ne se refuse pas !

Une invitation, ça ne se refuse pas !

10/11/2015

 

Quand cet été Seb m’a contacté pour me proposer une session de trois jours sur le Léman, je n’ai pas hésité bien longtemps à lui donner une réponse positive. Il faut dire que je suis tombé amoureux de l’endroit dès mon premier contact avec ces eaux mythiques et il m’est même arrivé parfois de rêver des grands brochets qui le hantent…

 

Pourtant la pêche s’annonce compliquée avec une météo caniculaire et un thermomètre qui flirte avec les quarante degrés. De toute façon on ne vient pas sur « la grande flaque » pour faire un carton, on espère avoir une touche d’un grand poisson sur un séjour et quand ça arrive, on peut s’estimer heureux.

C’est donc plein d’espoirs que j’avale les 850 km qui me séparent du point de rendez-vous, impatient surtout de retrouver mon pote.

Une fois le campement établi, nous décidons de mettre à l’eau le nouveau bateau de Seb pour tenter le coup du soir sur un secteur qui m’a rapporté un grand poisson l’année dernière. Après quelques passages au sondeur, le 898 SI nous permet d’isoler un petit banc de perches. Nous décidons de peigner la zone.

 

 

Trois quart d’heure plus tard, je ressens un petit toc dans ma canne que je sanctionne par un ferrage appuyé. La courbure du blank m’indique que j’ai un sérieux client au bout de la ligne et c’est avec beaucoup de concentration que je fais glisser le grand poisson dans le filet de l’épuisette. La mesure nous indique que la barre des 120 cm est franchie. C’est un véritable hold-up et mon séjour est d’ores et déjà réussi. Le bateau de Seb est baptisé de la plus belle des manières !

 

La première journée de pêche s’est montrée plus compliquée en revanche. Nous avons parcouru de grandes distances les yeux rivés sur le sondeur à la recherche d’indices pouvant nous renseigner sur la présence de carnassiers. Des heures à naviguer sans résultats. En fin de journée, nous avons trouvé enfin une zone qui nous inspirait. Il y avait une belle concentration de perches. Sébastien sort deux « sifflets » qui valident cette cassure. Nous décidons de revenir poncer ce secteur le lendemain.

 

 

 

Au bon endroit, au bon moment, avec la bonne technique … c’est ainsi que nous pourrions résumer notre seconde journée de pêche. Le travail de la veille au sondeur nous a récompensé au-delà de nos espérances et c’est une quinzaine de poissons qui ont rejoint les mailles de notre épuisette ce jour-là. Cerise sur le gâteau, trois grands poissons sont venus nous combler de joie. Un triplé que nous ne sommes pas près d’oublier !

 

 

Il est vrai que le matériel ne fait pas tout dans une partie de pêche, cependant une bonne utilisation du sondeur GPS associé à un moteur électrique performant s’avère vraiment redoutable dans le repérage des postes et dans leur approche en action de pêche. Cette fois encore, nous avons pu apprécier l’efficacité  du sondeur Humminbird et du moteur Minn Kota.

Fabien Hareau