Cela fait plusieurs années que je recherche un poisson bien particulier qui procure un maximum de sensations et des montées d’adrénaline : le silure. Possédant déjà un bateau de 4,7 m équipé d’un moteur de 40 CV monté avec de l’électronique Humminbird et Minn Kota, je ne pouvais pas exploiter correctement certaines petites parties de certains biefs en raison de manque de mise à l’eau. Je n’avais pas d’autre choix que me montrer une autre embarcation très maniable, légère et facile à mettre à l’eau. J’ai donc opté pour le kayak mis à part que le mien n’est pas comme les autres…
Mon choix a été vite fait en passant tous les soirs devant mon magasin de pêche préféré situé à Narbonne. En discutant avec les collègues en partageant nos différentes expériences de pêche, le gérant du magasin m’a fait part de son expérience de pêche en kayak. En effet, il s’est acheté un kayak pour pêcher le bar au leurre en étang salin. Après l’avoir utilisé à plusieurs reprises, il semblait vraiment très satisfait de son achat. Je lui ai demandé de me prêter son kayak pour un week-end pour que je puisse me faire ma propre idée sur la pêche du silure. Lors de mes essais, je dois dire que rien n’était gagné à l’avance. En effet, j’ai ferré un silure de taille moyenne mais je ne pouvais rien contrôler tant ces poissons sont si puissants. A tout ceci s’ajoutait le problème de dérive lié au vent pour combattre correctement ce poisson et pour éviter de le perdre dans les obstacles. Il devenait alors évident que le moteur électrique allait devenir indispensable.
Avant toute chose, je tiens à vous raconter la manière dont j’ai procédé. J’ai choisi un kayak RTM Fishing (marque française) d’une longueur de 3,60 m version luxe. Insubmersible, ce kayak pèse seulement 32 kg et peut supporter une charge de 170 kilos. Vu mon gabarit, il me fallait bien un kayak comme celui-ci. Ce modèle est doté de cale pied réglable, d’un siège en mousse avec un dossier pour un meilleur confort. Un point non négligeable lorsqu’il s’agit de faire une longue session. Il possède aussi une paire de pagaies, un vivier à l’avant. Sous la coque se trouve un emplacement permettant de fixer la sonde très pratique et facile à régler.
J'ai rajouté en option une barre stabilisatrice munie de deux flotteurs à l’arrière à un emplacement prévu pour cela qui me permet de gagner en stabilité, de pouvoir pêcher debout ce qui évite de se retourner.
Pour monter mon Power Drive v2 55lbs (Possibilité de mettre un moteur Power Drive Riptide SP équipé de l’Ipilot ou Co Pilot pour les pêcheurs en eau salée) à l'avant du kayak, je me suis procuré une plaque sur glissière Minn Kota MKA 16-02 que j'ai fixé directement sur l'avant de la coque à l'aide de boulons. J’ai ensuite renforcé le tout avec une plaque alu visée sous la glissière pour ne pas déformer le plastique du kayak lors de manœuvres rapides avec le moteur.
La connexion du moteur se fait par le biais de câble de démarrage que j'ai fait passer de l'avant à l'arrière grâce à ce système. Je peux l’enlever rapidement car les câbles sont équipés de pince crocos très efficace pour ne pas perdre de temps. Je relie le tout à une batterie à décharge lente de 100ah qui me procure une autonomie de 8 à 9 h de navigation selon utilisation. La technologie Maximizer des moteurs Minn Kota réduit considérablement la consommation d'énergie permettant d’atteindre une vitesse proche de 7 km/h pendant un bon moment.
Équipé d'un I Pilot coupler à un sondeur Humminbird 958 c HD Down Imaging, je peux facilement garder un cap, marquer un point GPS, revoir mes dérives et surtout cela me permet de voir les différentes structures du fond. Un atout majeur qui permet de trouver rapidement les zones où se trouvent les poissons.
