Un cadeau du Rhône pour Noël

Un cadeau du Rhône pour Noël

26/12/2015

 

 

En ce jour de fête, en sortant du travail, j'ai rendez-vous avec mon ami Jean-Claude et sa fille Sabrina qui me rejoignent à la mise à l'eau d'Arles. Aujourd'hui c'est pêche du sandre, nous voilà parti pour une belle journée de pêche.

 

Les poissons étaient difficiles à trouver mais nous sommes tout de même arrivés à attraper 7 sandres le matin. Après une petite pause déjeuner avec un petit foie gras accompagné comme il se doit d’un bon petit verre de vin (et oui, c’est Noël), nous sommes retournés pêcher. Cette fois, nous avons décidé de changer de secteur. Compte tenu que le vent s’était levé, nous ne pouvions plus pratiquer sur les postes que nous aurions souhaité prospecter. Nous avons donc décidé de remonter au niveau de la mise à l’eau et de pêcher un peu vers le centre-ville.

Pour mettre toutes les chances de notre côté, Jean-Claude a commencé à pêcher en linéaire alors que Sabrina et moi pêchions en verticale. Il n’a pas fallu bien longtemps à Jean-Claude pour déclencher une touche. Après un ferrage efficace, il s’est immédiatement retrouvé à la lutte avec un joli poisson. Ça sentait le gros moustachu à plein nez… Jean-Claude a ensuite passé sa canne à Sabrina pour qu’elle puisse combattre ce superbe poisson. Les choses n’ont pas été très simples car au bout de 20 minutes, le silure ne souhaitait toujours pas décoller du fond. Grâce à L’Ulterra Minn Kota, nous avons pu suivre le poisson et éviter qu’il nous prenne trop de fil. Sabrina utilisait une canne légère pour ce type de poisson. La puissance de la canne était comprise entre 15-40 g et la tresse était de 17/°°. Du coup, nous étions assez limités et nous ne pouvions pas brider le poisson comme on voulait. Sabrina m’a ensuite passé la canne est j’ai vécu un combat inoubliable qui a duré pendant 45 minutes.

 

 

 

 

Pendant ce temps, Jean-Claude et Sabrina suivaient l’évolution du poisson en ayant les yeux rivés sur l’Onix 10 Humminbird. Ils m’annonçaient très régulièrement la profondeur dans laquelle se tenait le poisson. Lorsqu’il est arrivé pour la première fois en surface, nous avons tous les 3 était stupéfaits par sa taille. A mon grand désespoir, ce poisson a replongé une autre fois. Rien n’était gagné ! Jean-Claude a décidé de prendre les choses en main et il a monté une monture avec un triple pour essayer de piquer le silure par la queue lorsqu’il sera en surface. Cela permettra de soulager ma ligne qui était bien trop fine. Quinze minutes plus tard, alors que Sabrina avait déjà préparé la bâche dans le bateau, j’ai réussi à remonter une 2e fois le silure. Nous avons tout de même réussi à le remonter au bateau. J’en profite d’ailleurs pour féliciter Sabrina qui n’a pas hésité à le saisir par la gueule à deux reprises. Malheureusement, ce gros pépère lui échappait en permanence.

 

Sur cette capture d'écran ci-dessous, on voit bien des silures qui sont en pleine activité.

 

J’ai repassé la canne à Jean-Claude et j’ai agrippé le silure de toutes mes forces. Avec l’aide de Sabrina, nous l’avons finalement hissé à bord. Inutile de vous décrire l’explosion de joie qu’il y avait à bord. Nous avons tous repris notre souffle et nous sommes partis mesurer ce gros silure. Celui-ci mesurait très exactement 239 cm. Une sacrée capture d’autant que le matériel utilisé n’était pas vraiment adapté à ce type de poisson. Le Rhône a vraiment été généreux.

 

 

Autant dire de suite que ce jour de Noël restera gravé dans nos mémoires pour un bon moment !

Je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes à toutes et tous.

 

 

François Robin.