Les premiers essais du Thunderstricke...

Les premiers essais du Thunderstricke...

18/06/2012


Ça y est ! Le nouveau bateau de Breizh Pêche Passion est arrivé et le moins que l’on puisse dire, c’est : « Que ce soit le bateau ou son équipement en électronique, rien ne pêche ». En voici la preuve !!


Fraîchement arrivé des chantiers Portugais de chez Searibs le bateau est pris en main par Fabrice et Daniel de chez Mécanique Marine du Golfe et par Guillaume Martino de chez Navicom pour la préparation du montage de cette bête de pêche.



Je vous donne le menu des réjouissances :
- Un 200 CV Suzuki
- Suivi de près par une VHF bluetooth RT-550 BT
- Deux combinés, un 1198c HD-Si et un 1158c HD
- Un double propulseur électrique RT 160-EM à poser sur l’embase
- Un commutateur de charge Critec MK-CC12/24 pour recharger le parc de batteries
- Un chargeur fixe automatique et étanche 200-E Minn Kota pour compléter la charge à la maison
- Une sonde collée et une sonde side externe
- 3 batteries
- Un Nav-Sea pour naviguer en musique
- Une pompe de vidange vivier
- Et enfin un paquet de câbles et de connectiques qu’il ne va pas falloir croiser, emmêler ou chevaucher sous peine d’interférences … Ca va être coton tout ça !



Après deux jours de travail intensif, cela prend forme doucement. Les moteurs thermiques et électriques sont en place, le boitier de commande du moteur électrique est monté. Vu de derrière c’est assez impressionnant ! James bond va avoir de la concurrence !



Le Cristec et le chargeur fixe aussi. Fabrice m’a mitonné ça aux petits oignons et pourtant c’était loin d’être simple d’organiser le faisceau. Suivi de près par les combinés, la VHF et le Nav-Sea. Reste à installer les différentes pompes et… à vérifier que cela fonctionne comme il le faudrait !

Récompense du travail bien fait, tout tourne sans la moindre anicroche, il ne reste donc plus qu’à mettre à l’eau et à tester tout cela grandeur nature.




Premiers tours au ralenti en rivière de Pénerf. Prêt à en découdre avec tout à portée de la main. Et c’est parti pour quatre journées de guidage et de tests grandeur nature. A peine quitté le chenal de Pénerf, ma première préoccupation est de vérifier comment se comportent les moteurs électriques en navigation.




Comme prévu, ils sortent bien de l’eau en navigation, de ce fait ne subissent aucune pression et ne ralentissent pas le bateau. Dès la première prise de dérive, on saisit tout de suite l’intérêt de ce type de moteurs ; en quelques secondes on replace le bateau si le placement n’est pas convainquant au départ et ce, sans un bruit et rapidement malgré le poids tout de même important de mon ensemble. En fin de dérive, je peux, au choix, m’éloigner suffisamment de la zone avant de redémarrer le thermique si la dérive à remonter est longue ou balayée par un fort courant, ou décider de remonter ma dérive juste à l’électrique. Dans les deux cas, le risque que les poissons nous repèrent prématurément devient presque nul. Le deuxième intérêt se dévoile lors d’accrochages, là aussi sans un bruit et sans manipulations compliquées, on va pouvoir se rendre à l’aplomb de l’accro ou le contourner, se décrocher et replacer le bateau dans la dérive en un rien de temps. Une troisième idée me trotte dans la tête mais il va falloir attendre le lendemain pour vérifier en présence de courant. Vérification faite, mon idée est bonne ; sur certains spots j’arrive sans soucis à caler le bateau en plein courant et je reste ainsi à quelques mètres de la zone où s’active les poissons. Finis les passages sur zone à grande vitesse, les reprises de dérives qui finissent par stresser les poissons et vive la pêche ancrée… sans ancre ! Reste l’aspect consommation électrique : après quatre jours à user et abuser de l’électrique, il n’y a aucuns souci, à partir du moment où l’on pense à enclencher le répartiteur de charge Cristec. A chaque fois que l’on fait route au thermique, les batteries des moteurs électriques se rechargent sans problème et je n’ai pas noté de variation de puissance au cours de la journée. Arrivé à la maison le soir, il suffit de brancher le chargeur fixe pour être sûr de repartir à pleine charge le lendemain et de protéger au mieux les batteries. Passant une grande partie de mon temps en mer, j’attendais aussi avec impatience la VHF Bluetooth pour éviter, comme cela m’arrivait trop souvent, de rater des appels en mer lorsque je faisais route et je n’ai pas été déçu. C’est simple à mettre en œuvre et efficace : une fois le téléphone couplé à la VHF, celle-ci sonne lors d’appels et on peut les prendre directement par son intermédiaire.



Adieu les appels manqués. Les premiers clients et les premiers bars ont pu apprécier toutes les qualités de son équipement dès les premières sorties, malgré un temps pas vraiment avec nous et des poissons chipoteurs. Enfin, malgré tous ces équipements et le poids déjà conséquent de l’ensemble, la sortie de l’eau se fait sans le moindre souci et avec une grande facilité, ce qui sera bienvenu lorsqu’il faudra le faire seul. Que vous dire de plus à part la joie que j’ai à monter dans ce bateau chaque matin pour aller travailler. Et bien évidemment remercier encore Mécanique Marine du Golf et la Société Navicom pour le travail exceptionnel accompli sur ce bateau… d’exception.