Le montage déporté du Down Imaging, un atout majeur pour la verticale par Théo et Jean-Luc Valfort

Le montage déporté du Down Imaging, un atout majeur pour la verticale par Théo et Jean-Luc Valfort

15/11/2017

 

Nous partageons un petit retour d’expérience sur l’usage combiné des vues sonar 2D et Down Imaging montées sur l’avant du notre LUND. En effet, pour notre saison de pêche 2017, nous avions choisi un montage déporté de la sonde 2D /DI de notre sondeur Helix 10 G2 Chirp car ce montage présente de nombreux avantages pour les pêches verticales.

 

 

Il est vrai que bien souvent le sondeur avant est connecté à la sonde 2D intégrée au moteur électrique ou sur une sonde fixée sous le moteur. Cela fournit une solution simple et facile à utiliser car ne demandant pas de manipulation supplémentaire.

 

 

 

Cependant le montage de la sonde déporté au premier tiers avant du bateau comporte de nombreux avantages.Tout d’abord, de bénéficier d’une information Down Imaging de meilleure qualité en s’affranchissant des turbulences et interférence du moteur électrique.    Ensuite, une meilleure interprétation des images DI car la sonde ne tourne pas avec la tête du moteur. Enfin, de visualiser le leurre qui nage dans le cône de détection de la sonde, le montage sur le flanc compensant l’inclinaison de la ligne de pêche.

 

Le confort de pêche s’en trouve grandement amélioré, apportant un côté ludique avec les touches visualisées en direct, sans compter les gains d’efficacité et de performance.

 

Lorsque la météo est difficile, l’ancrage précis du nouveau Terrova BT qui intègre en plus du GPS une boussole, apporte une grande précision.

 

Voici quelques captures effectuées avec notre sonde déportée :

Dans ce premier cas, la double information 2D/DI permet de ne pas perdre de temps sur ce qui pourrait sembler être un banc de poissons sur l’écran 2D mais qui dans les faits n’est qu’un amas rocheux visualisé sur le DI.

 

 

 

Dans ce deuxième cas, la présence confirmée par le DI d’un banc de poisson et le DI donne en plus quelques infos sur la taille des individus (ici pas très gros)

 

 

Dans ce troisième cas, on distingue nettement sur le DI les différentes phases avec tout d’abord l’oscillation du leurre sur le fond, puis la remontée du poisson ferré suivi du décrochage avant l’arrivée au bateau et la redescente du poisson.

Dans ce quatrième cas, le pêcheur a pu clairement visualiser en direct sur l’écran la descente du leurre jusqu’au banc de poissons pour l’arrêter à la bonne profondeur et provoquer la touche. Dans notre cas, la touche est ressentie en direct, le banc de perches suit le poisson ferré à la remontée, puis s’éparpille progressivement avant de se reformer.